Crise de l'élevage Manuel Valls évoque d'« éventuelles mesures complémentaires »
Bassens (France), 15 jan 2016 (AFP) - Manuel Valls a indiqué vendredi qu'il recevrait « prochainement » Xavier Beulin, le président de la FNSEA, pour « faire le point » sur les engagements pris l'été dernier par l'Etat en faveur des éleveurs et « examiner d'éventuelles mesures complémentaires ».
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« Nous savons la détresse des éleveurs et je (vous) recevrai prochainement, à la suite du président de la République, pour faire le point sur les engagements pris le 3 septembre et examiner d'éventuelles mesures complémentaires », a dit le Premier ministre à Bassens (Gironde), où il inaugurait une usine Lesieur du groupe Avril, dont le président est Xavier Beulin.
Manuel Valls s'adressait au président de la FNSEA, présent dans la salle. « L'Etat sera (...) aux côtés des éleveurs qui traversent une crise face à laquelle le gouvernement (...) est extrêmement mobilisé », a insisté le Premier ministre.
Le gouvernement a annoncé l'été dernier un plan d'urgence de 700 millions pour l'élevage. Bernard Lannes, le président de la Coordination rurale, le deuxième syndicat agricole, avait estimé qu'une «enveloppe supplémentaire » était nécessaire, vu le nombre de demandes d'aides.
« Personne ne reviendra sur ces nouvelles régions » issues de la réforme territoriale, a souligné d'autre part Manuel Valls. Le Premier ministre a indiqué à ce propos que François Hollande présenterait lundi de « nouvelles pistes pour lutter encore plus fortement contre le chômage et il faudra sans doute mobiliser les régions, peut-être leur donner de nouvelles compétences dans ce domaine, qu'elles soient pleinement chefs de file... »
Manuel Valls a enfin adressé une ferme mise en garde en direction des collectivités territoriales. « Il y a ceux qui proposent des économies et il y a ceux qui se plaignent parce que les dotations baissent. Mais, je vous le dis, celles-ci n'augmenteront plus pour les collectivités territoriales. Non. Parce que nous avons besoin de réduire les déficits et la dépense publics ». « Il faut, a-t-il conclu, que chacun, l'Etat comme les collectivités territoriales, dépensent mieux ».
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